• Pas loin de trente siècles de philosophie, et toujours aucune réponse.

    Coment peut-on raisonnablement espérer diriger sa vie ? C'est du pur narcissisme puisque chacun voudrait diriger sa vie, et il y en a même qui voudrait diriger celle des autres. Les choix que je fais influencent toujours plus ou moins ceux des autres. Et réciproquement.

    C'est toujours la même histoire du "papillon qui déclenche une tornade" !

    Pourquoi cette réflexion ? Vous vous dites surement que j'ai une bonne raison d'en parler maintenant. Vous pensez, et c'est normal, que je vais agrémenter cet article d'une annecdote croustillante, dôle et touchante.

    Et bien non.

    Je ne sais pas pourquoi je parle de ça. A vrai dire je ne veux pas savoir.

    Mais revenons-en au sujet.

    Diriger sa vie c'est se rendre conscient des alternatives et faire des choix selon son libre-arbitre. Les choix peuvent avoir un intérêt altruiste, égoïste. Nous faisons de bons choix, de mauvais choix, des choix autant constructifs que destructeurs.

    Parfois nous n'avons pas le choix. Mais diriger sa vie c'est en être conscient. C'est profondemment débile car ne pas avoir le choix c'est justement laisser la direction de sa vie au hasard ou à quelqu'un d'autre. Mais si c'est fait consciemment alors on est content !

    Le choix qu'on ne nous laisse pas, même s'il est dégradant, humiliant, ruinant, nous laisse tout de même une agréable sensation noyée au milieu de l'angoisse et de la nausée du mauvais souvenir.

    Les choix que nous faisons, nous les faisons en conséquences, mais "en conséquences" de quoi ?

    Nous les faisons en fonction de leurs possibles conséquences (ex: si je fais le choix de frapper cet agent de police assermenté, je serai assuremment dans le merde).
    Mais les choix des autres ont aussi des conséquences qui modifient sans cesse nos propres choix. Certes nous choisissons (consciemment) parfois entre plusieurs alternatives, mais NOUS N'AVONS PAS LE CHOIX DES CHOIX !!!

    Une manière très pessimiste de voir les choses est de dire que la vie se résume à trouver la manière la moins pénible de manger quotidiennement son caca, et celui des autres.

    Les choix des autres conditionnent nos propres choix qui conditionnent les choix des autres... C'est un cercle vicieux, quoi que vicieux ne soit peut-être pas le meilleur qualificatif.

    ALORS QUE FAIRE ?
    Arrêter de choisir ? C'est impossible.

    ALORS QUE PENSER ?
    Arrêter de croire au libre-arbitre ? Ce n'est pas impossible. Mais c'est trop compliqué pour moi. A ce niveau de réflexion, mon esprit atteint ses limites cognitives. Je ne peux malheureusement pas fournir de réponses ou d'ALTERNATIVES.

    Je ne suis absolument pas philosophe (ni de formation, ni de vocation), ce que j'aime c'est les neurosciences et le punk (par formation, vocation, et PAR CHOIX...).


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