• Ha ha ! Pour une fois je n'ai rien à dire ! C'est bête mais ça me réjoui presque parce que je me rends compte que j'ai pris la mauvaise habitude depuis quelques temps de venir sur mon blogg juste pour m'y plaindre. Alors puisque je ne trouve rien à dire de particulier c'est que tout ne va pas si mal.

    J'ai quand même envie de lancer un débat auquel je suis le seul à participer: aimez-vous les boîtes de nuit ?
    Non. Ca, c'est fait.

    Plus sérieusement j'aimerai quand même savoir ce qui se passe vraiment dans ma tête pour que je sois encore un des rares irréductibles jeunes à ne pas aimer ça (ou ce qui se passe dans la tête des autres pour qu'ils puissent aimer s'engoncer à 300 dans 20 m², boire de l'alcool surtaxé, se pourir les oreilles avec 115 dB de musique pourrie, se recouvrir entièrement le corps d'un mélange de 180 échantillons de sueurs différentes, poisseuses et malodorantes). Je ne sais toujours pas pourquoi ils aiment ça mais je sais pourquoi j'aime pas.

    Ha ha ! C'est le message le plus pourri que j'ai jamais laissé sur mon blogg. Et ça me fais rire !!!
    Comme le dirai un petit bloggueur de l'ombre qui, dans son coin et à sa manière, veille à la pérennité de la maladresse linguistique et du mauvais goût culturel (il va me tuer s'il interprête ça comme je le pense alors qu'il faut voir ça comme un compliment...):

    "Ce blogg est la quintescence de la plus grande et la plus fabuleuse oeuvre littéraire que l'être humain ai jamais râté."    Mick

    Je conseille vivement une visite sur son blogg qui vaut la peine d'être vécue sans prise de stupéfiant au préalable (en plus c'est économique !).

    Arrêtons le massacre.


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  • Nous les hommes, arborrant fièrement notre phallus tel un javelot prêt à pourfendre ennemis et virilité rivale, nous avons déjà croisé par Hasard une femme attirante.
    Nous avons déjà admiré discrètement, le regard en coin plein d'envie et de frustration, son corps charnel et ses yeux optiques.
    Et, mufles de la première heure, nous nous sommes retournés pour évaluer le potentiel érotique de son postérieur.

    Tout cela nous l'avons déjà fait (sans quoi on peut attribuer sans se tromper l'adjectif "aveugle" ou "présbytérien" ou "menteur" à celui qui déclare sur serment le contraire).

    Mais, et c'est à mes amis les statisticiens que je m'adresse, combien de chance a-t-on que notre regard en coin croise le sien (en coin aussi, mais vert) ? Quelques-unes, ça reste possible.

    Mais, et ma question ne change pas de destinataire, combien de chance a-t-on que nous nous retournions (cinq pas plus tard) en même temps que la femme (parce qu'elle s'était retournée !!!) ? C'est déjà plus rare.

    Mais, et ce n'est plus aux statisticiens que je m'adresse (au contraire car je les soupçonne d'avoir une calculatrice à la place du coeur), est-ce vraiment un signe d'attirance mutuelle ? J'espère.

    Mais, est-ce vraiment raisonnable de se crever les yeux à la chercher à tous les coins de rues ? Non.

    Mais je n'ai pas envie de m'arrêter de rêver qu'un jour je Te reverrai, Ô belle Inconnue, et que Tu me reconnaitras...

    Je ne retournerai pas Ciel et Terre. Je ne creuserai pas jusqu'en Enfer. Je ne me laisserai pas mourir de faim. Je ne vendrai pas mon âme au Diable pour Te retrouver, comme le ferai le véritable héro romantique.

    Je garderai juste le souvenir de cette petite étincelle de douze secondes où je suis tombé amoureux, comme dans les romans de M. Rabier...


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  • Vous savez de qui je tiens le conseil (et en même temps le compliment) le plus salvateur ? D'une inconnue de 45 minutes la cadette de ma propre mère ! J'ai eu la chance que cette femme (que nous appellerons MH dorénavant) me glisse quelques mots suite au précedent message. J'y ai lu les conseils à la fois d'une femme mûre, d'une maman et d'une copine.

    Dans un grand moment de solitude et de déprime j'ai voulu que n'importe qui me dise n'importe quoi. J'ai voulu hurler (juste sur mon blogg parce que ce serait mal vu dans la BU). Et j'ai été entendu.
    J'ai voulu attirer sur moi l'attention des autres ("séduire" vient du latin "se adductore" qui signifie "attirer à soi"). Et j'ai attiré celle de MH.

    Non MH je ne changerai pas.

    Merci du fond du coeur.

    PS: Conseil littéraire: si vous voulez vous ennuyer 1h00 je recommande la lecture de "Et tu ressuciteras" de M. Rabier (même pas 100 page d'un concentré d'ennui profond sur fond d'intrigue policière où le méchant est le méchant et où la gentille tombe amoureuse, sort, baise et se marie avec le beau médecin en seulement 25 pages...).


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  • J'aime bien relire ce que j'ai déjà écrit avant de me lancer dans l'écriture d'un nouvel article. J'essaie d'innover. Mais là j'en ai pas envie. Je veux juste me plaindre... désolé.

    A vrai dire, si j'avais eu un ordinateur à portée de main pendant les vacances j'aurais écrit plein de belles choses, presque que du bonheur !

    Mais les vacances sont finies et, outre le petit pincement au coeur de retourner en cours, trois nouvelles épreuves se sont dressées sur mon chemin.

    La rupture... C'est passé. Bien passé.

    Le nouveau copain de mon ex... Ffffffffffff... C'est passé ou presque.

    La solitude... Tout se résume dans le "...".
    C'est horrible: je me sens seul. Tous ceux qui me connaissent me diraient que non, que c'est faux, que j'ai des amis. Et ils auraient raison ! Mais il me manque la moitié de moi-même ! Je suis bancal, instable même. Je n'ai plus de point de repère affectif.

    Il faut dire que je suis sacrément paradoxal. De tous les gens que je connaisse je suis celui à qui la définition de "solitaire" va le mieux et j'aime bien être seul (il faut comprendre comme le "alone" anglais). Seul quand je sais que je ne le suis pas ! Là je suis seul et seul ("alone" et "lonely").

    Je lance un appel: je suis de ceux qui ne draguent pas les filles (ou très mal alors). Il faut que quelqu'un m'arrange un coup s'il-vous-plaît ! Il me faut le catalyseur de la réaction de transformation "lonelyness to love". Cette réaction est très endergonique donc il me faut au moins du 95 B !!!

    Qu'est-ce que je suis con...


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  • Qu'est-ce que ça peut faire mal... Et en même temps, ça se calme parfois, mais ça ne s'éteint jamais (pas encore). Même quand je ne souffre pas il reste quelques brûlures, quelques tissus nécrosés, quelques poches de pus, quelques foyers fébriles quelque part au fond de moi.

    Mais on supporte.
    On la supporte.
    On se supporte.

    Des fois je me dis que je ferai mieux de fermer ma gueule (et je dois surement pas être le seul à penser ça de moi !). J'ai honte de me voir me plaindre.

    Cet après-midi on m'a donné un prospectus informatif sur Handicap International. Il y avait dans ce prospectus une photo d'un enfant sur un lit d'hôpital, le buste lacéré d'éclats d'obus, les deux mains tranchées par l'explosion d'une mine anti-personnel... Dans son regard, même pas de souffrance, même pas de colère. Juste de la tristesse. Juste ses yeux qui disaient: "Bah quoi ? Qu'est-ce que tu regardes ?".

    J'ai effectivement honte de me voir me plaindre. Qu'est-ce que je peux avoir l'air con à pleurer un amour perdu !

    C'est un amour que j'ai perdu, pas mes deux mains !!!


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