• Lecteur, tu trouveras sur mon blog ce que tu viens y chercher mais surment pas de mes nouvelles au sens où tu l'entends, je crois. Il est vrai que je parle de moi ici mais je ne crois pas satisfaire la délicieuse exitation voyeuriste de mes amis qui aimeraient en savoir plus sur l'état de mes sinus (coulent-ils ? sont-ils encore bouchés ?), sur ce que je mange (encore des M&M's au petit-déjeûner !) et sur l'avancement de mes études (aujourd'hui j'ai fait un effort, je me suis levé tôt, et je me suis recouché...).

    Est-ce que je me ris du destin ?
    Est-ce que je croque la vie à pleines dents ?
    Est-ce que je fréquente ?
    Est-ce qu'on me fréquente ?
    Suis-je fréquentable ?

    Lecteur, peut-être trouveras-tu de quoi te satisfaire ta curiosité de manière épisodique, sporadique, dans certains de mes articles, mais malheureusement pas aussi régulièrement que tu ne l'espères...

    Allez, je ne suis pas vache... Je vais t'en donner du ragot, du potin people ! Je t'entends d'ici frémir d'exitation ! Gredin de lecteur va...

    De mes nouvelles je t'en donne volontiers: la santé ça va, j'ai du travail
    jusqu'au cou mais j'ai envie de rien foutre, samedi soir j'étais saoûl (faut-il
    le préciser ?) alors j'ai escaladé les 6 premiers mètres d'une grue dans le
    chantier des nouvelles archives départementales (jusqu'à une sorte de balcon en grillage) puis j'ai volé un casque de chantier dans le seul cabanon que les ouvriers du bâtiment (que je salue au passage) avaient laissé ouvert, enfin j'ai déclenché l'alarme du bâtiment en construction en essayant d'ouvrir la porte principale, laquelle était bien entendue fermée et reliée à la Brinks.

    Je profite de l'occasion pour saluer l'agent de sécurité de garde que j'ai réveillé à 5h30 en ce dimanche matin...

    Que la vie serait morne et triste sans ces petites escapades. La vie m'emplit de joie dans ces moments-là. En revanche (et là je suis désolé mais je dois vous faire la morale les enfants), IL NE FAUT JAMAIS SE PROMENER DE NUIT DANS DES CHANTIERS DE CONSTRUCTION INTERDITS AU PUBLIC... AVEC DES CHAUSSURES NEUVES !!!

    Je ne crois pas pouvoir me permettre de porter plainte auprès des responsables du chantier ou autres chefs de travaux en ce qui concerne l'état déplorable de leurs sols... Un joli petit plancher flottant serait du meilleur goût mais vous n'avez qu'à voir les choix des coloris de leurs casques : jaune ou rouge ! C 'est totalement old-fashionned...

    Que ça te serve de leçon lecteur !

    PS : désolé Laure, j'aurai tant aimé rencontrer ma première lectrice assidue parisienne mais le destin place parfois des grues sur notre chemin...


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  • "Romaric est mon double-maléfique, un idéal noir qui vient de l'intérieur, là où les frustrations, les blessures et la colère ont déposés leurs boues, sédiments immondes d'immondes douleurs.

    "Romaric est un être vil mais rayonnant de culot, d'arrogance, d'ambition et d'égo. Romaric est celui qui fonce dans les murs, sans peur et sans remord.
    Romarice existe chez chacun de nous. Il est la force des faibles, la lucidité du fou autant que la folie du sage. Romaric est une révolte qui va contre la volonté et la raison, il est le résultat naturel des principes et de la morale.

    "Tel un phénix je meurs, tous les jours, à chaque seconde, le monde enfle et m'écrase. Je m'euthanasie et m'éteint.

    "Romaric est le substitut, la soupape inefficace d'une cocotte-minute qui fini toujours par exploser. Romaric est sale, violent... nécessaire. Romaric casse mais reconstruit toujours le cocon d'acier protecteur, trop rigide, de mon âme.
    Romaric n'est qu'une étape d'un cycle.

    "Romaric est-il là par ma faute ou sui-je la faute de Romaric ? Romaric et moi sommes chacun le traumatisme de l'autre.
    Deux personnalités qui s'affrontent. Aucune d'elles ne peut se passer de l'autre sans s'anihiler elle-même. Comment puis-je être deux ?

    "Bizarrement, deux personnalités dans un corps ne choque pas la logique. Mais deux personnalités dans une âme ? Une double pensée sans interaction ? Une guerre froide dans le cerveau.

    "J'aime Romaric, j'ai pitié de lui, comme j'ai pitié de moi. Do you remember those happy days ? There was such happiness and then there's only sorrow through my thoughts. The happy days that we share.

    "Romaric, pardonne-moi."

    Aujourd'hui j'expérimente l'article travaillé, sur un coin de table, par un après-midi pluvieux et glacé, en buvant un capuccino sans sucre à 40 centimes.
    Pour être tout à fait honnête, je trouve ça moyen. Mais je m'étais fait jurer à moi-même (ou à Romaric, je ne sais plus, ça fait longtemps que je n'ai pas de nouvelles) de publier cet article. Voilà, c'est fait.

    P.S. : Le passage en anglais est d'un ringard...


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