• 72 heures sans fumer. Rien, vraiment rien. Pas trop de problème finalement. Quelques envies pendant le café ou pendant la bière, mais raisonnables. Des phrases sans verbes conjugués. Style télégraphique POINT.

    Et là, je refume. Vous êtes tristes de me voir replonger. Pardonnez-moi. En revanche, pour ma défense, je dois confesser que je n'avais pas décidé d'arrêter de fumer. C'est juste que quand je vais chez ma mère je ne fume pas, et ça vous ne le saviez pas.
    C'est comme ça, par principe. Je ne fume jamais chez ma mère. En réalité j'ai honte de fumer, chez ma mère comme chez n'importe qui d'autre d'ailleurs. Même chez moi.

    J'ai honte de fumer mais j'aime ça (puer de la gueule). Je ne suis pas trop accroc à la cigarette mais je ne suis absolument pas motivé pour arrêter. J'arrive même à gérer mon budget malgré les centaines d'euros que je brûle pour le plaisir (de puer de la gueule).
    Je sais que c'est paradoxal, mais c'est tellement bon. En plus la nicotine (pas toutes les saloperies cancérigènes, juste la saloperie addictogène) est un "cognitive enhancer". Et ça c'est cool (de puer de la gueule).

    Message d'utilité publique: jeunes, ne fumez pas.

    Comme ça on ne pourra pas me taxer de propagande pro-tabagique et d'incitation à la débauche cancérigène. De toute façon, tout ce qui est bon est illégal, cancérigène ou fait grossir (et puer de la gueule).

    Brossez-vous les dents !!!


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  • Maud (Star Ac' 5) mérite vraiment un bon coup de bite de la part de Piouaille... mais qu'est-ce que je raconte moi ?
    C'est la première fois que je parle de moi à la troisème personne dans ce blogg, ou plutôt de lui.
    ATTENTION: le récit se complique puisque le narrateur commence à se mélanger avec le personnage. Avec un peu de concentration vous ne devriez pas trop vous emmeller les pinceaux.

    C'est vrai que ce serai avec un réel plaisir non dissimulé (et non simulé) que Piouaille lui fasse honneur. Mais il ne faut pas parler comme ça. C'est pas moi qui veux pas (puisque il le dis quand même) mais la morale qui nous gouverne. Passons...

    N'empêche que je suis impatient de (me) retrouver (dans) quelqu'un.

    Alors là je dois avouer (pour ses lecteurs qui sont ses amis intimes surtout, parce que les autres n'en ont surement rien à foutre) que Piouaille a des vues sur une jeune-fille.
    Oui, Piouaille commence à ressentir intensemment les effets pervers de son code génétique qui fait de lui (comme tous les autres Piouailles) une machine à se reproduire. A cela, rajoutez le fait que sa main droite a été violemment écrasée sous un rugbyman de 90 kilos le week-end dernier: les plaisirs solitaires le font souffrir...
    Certes l'articulation métacarpo-phalangienne de son hallux droit est douloureuse (le pouce pour les prophane), mais la souffrance n'est pas que physique.

    Piouaille souffre de rêver.

    Et pourtant, les rêves sont tellement agréables ! Faut-il avoir tant souffert pour pouvoir s'imaginer un tel bonheur ? Non. En revanche, c'est bien l'expérience du bonheur qui le lui fait regretter.
    Oh, Piouaille est heureux. Mais il est aussi masochiste, et il aime bien se concentrer sur ce qui ne va pas comme il veut.

    Alors la question est: que veut-il vraiment ?

    Pas grand chose croit-il mais je sais bien que ce qu'il veut c'est plein de choses sans rien n'avoir à faire.
    Piouaille serait-il fainéant ? Non, absolument pas. Mais Piouaille applique la méthode "Aisé" (qui ressemble étrangement à la méthode "Easy", non ?).

    "La politesse des couards, c'est politique de l'autruche".  Tété

    Phrase magnifique, n'est-ce pas ?
    Beautiful sentence, isn't it ?

    DIGRESSION: avez-vous déjà remarqué qu'en anglais on disait "sentence" pour traduire le mot français "phrase", et qu'il s'agissait de l'homonyme français "sentence" qui représente la punition dictée par le juge ? Non. Ben maintenant si. Il existe un autre parrallèle du même genre avec "merci" et "pitié".

    Et bien Piouaille est un couard de première, tout en étant un "connard exubérant", comme il aime à le rappeler quand il veut s'auto-flageler devant tout le monde pour récolter la pitié des autres... comme en ce moment !

    Ne lui en voulez pas, il ne le mérite pas. Parce que ce qui lui ferai vraiment du bien c'est un bon gros coup de pied au cul (et un petit coup de pouce aussi).

    J'ai fini, il n'a plus rien à ajouter.


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  • Hier, sous l'emprise du délire fébrile de la "carriebradshowite" (qui consiste en une envie irrépressible d'analyser les comportements amoureux des gens à travers les yeux d'une trentenaire new-yorkaise) j'ai commis une erreur.

    J'ai ébranlé l'ordre des articles !!! Vous l'avez remarqué, le 19ème article a fait place directement au 21éme, et voilà que le 20éme suit le 21éme et précède le 22éme (à l'heure où j'écris ces lignes le 22éme n'existe pas encore, mais j'anticipe). Mais où va le monde ?!

    Justement je me le demande. Hier j'ai eu une discussion très agréable avec quelques amis. Ce genre de discussion métaphysique post-prandiale où rien ne vient interrompre le flot de paroles (et le flux de réflexion), si ce n'est quelques régulières gorgées brûlantes de café.

    Le sens de la vie...
    Les limites de l'univers...
    L'avenir de l'humanité...
    Le retour de Barthez...

    Vous ne vous en êtes pas rendus compte mais je viens de rédiger 4 paragraphes de dissertation que je viens d'effacer: je me faisais chier rien qu'en les écrivant. Imaginez le supplice pour vous !

    En fait j'ai envie de parler d'amour, pour 2 raisons:

                  1- hier soir j'ai regardé "Le coeur des hommes" sur France2

                  2- c'est le seul sujet qui n'a pas été débattu hier et qui
                      garde une importance non négligeable dans ma vie

    Hier (c'est fou ce qu'il s'est passé hier !), j'ai pleuré devant la télé: pathétique est l'épithète adéquat. Pleuré d'un mélange de bonheur, de nostalgie (à 21 ans c'est exagéré), et d'amour pour les "hommes que j'aime".

    Le temps me manque, je dois abréger. Finalement ce n'est pas plus mal puisque ça me permet de résumer en quelques mots tout cet amour qui bouillonne en moi et qui ne s'est que très (trop) rarement manifesté.

    Mes amis (ils se reconnaitront), je vous aime.

    PS: Barthez will be back !


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  • Aujourd'hui les Femmes m'ont révélé leur vraie nature: ce ne sont pas des salopes ! Désolé mesdames mais il faut être honnête: les hommes ne s'en rendent pas compte. Là, je vais me faire tabasser. Donc explication du raisonnement:

    Les femmes ne sont pas des salopes, et ne se comportent pas comme des salopes.
    Mais les hommes croient que si, sans même chercher à les comprendre.

    En réalité, les hommes ont conscience de leurs comportements phallocrates, mais ne se l'avouent pas. L'exemple le plus flagrant est celui du sexe.

    "En matière de sexe les femmes ont besoin d'une raison, les hommes d'un endroit."

    Les hommes sont des queutards. Tous ne cèdent pas à leurs pulsions constamment et il existe même des hommes affectueux et fidèles à leurs épouses (si ça existe).
    N'empêche que les hommes sont des obsédés (qui écrivent des lettres d'amour).

    Je suis jeune et j'entends constamment d'autres jeunes raconter comment ils "choppent" en boîte. A les entendre, elles sont toutes des salopes, des chiennes lubriques, des nymphomanes libidineuses. Les hommes ne cherchent pas à aller plus loin que le vagin dans l'exploration de la femme.
    Mais partant de là, si les femmes qui couchent le premier soir sont des salopes, alors les hommes qui couchent le premier soir sont des salauds !

    La solution est juste là, sous nos yeux embués d'alcool. Ni les hommes, ni les femmes ne sont des salauds/salopes !
    Si les hommes baisent pour le plaisir, et bien les femmes aussi. Pourquoi un homme pourrait-il éthiquement baiser dans les chiottes d'un bar (pour le simple plaisir de baiser dans les chiottes d'un bar) quand une femme ne le peut pas ? Il n'y a aucune raison. Les hommes et les femmes libres de notre société baisent tous pour le plaisir (je parle des hommes et des femmes LIBRES, pas des amoureux...).

    Leurs motivations sont les mêmes.
    Leurs besoins sont les mêmes.
    Leurs morales sont les mêmes.

    Les hommes sont autant des salauds que ne le sont pas les femmes... (Aïe ! claquage de méninge)

    En réalité, je savais ça depuis longtemps. Mais il y a quelques jours j'ai rémarqué que beaucoup trop d'hommes ne le savait pas. Alors il m'a paru nécessaire de faire une petite mise au point.

    "Femmes je vous aime !!!" J. Clerc


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  • Introduction à la nouvelle traduction de "Lolita de V. Nabokov" par Maurice Couturier:

    "Depuis sa parution en 1955, Lolita est devenu une sorte de classique de la littérature mondiale sans que sa dimension scandaleuse s'étiole, bien au contraire peut-être. (...) Il est devenu plus malaisé aujourd'hui, à bien des égards, de prendre un plaisir esthétique relativement serein à la lecture de ce roman incandescent. (...)
    Cela soulève le problème, jamais vraiment résolu, du rapport entre l'éthique et l'esthétique (...). Il existe une éthique de l'art qui transcende notre morale coutumière, souvent éphémère (...)."

    N'allez pas croire que depuis que je sais que mon ex me lit j'écris des choses impersonnelles (c'est plutôt le contraire, vous allez voir ). Je veux d'abord préciser quelques points quant à l'avenir de ce blogg.

    Mon blogg vivra !!!

    Mais mes articles auront du mal à ressembler à de vraies tranches-de-psychologie-pas-trop-fines. Je continuerai toujours à écrire ne serait-ce que pour exercer et travailler mon style littéraire (il faut que je le fasse moins lourd).
    En revanche, j'ai le sentiment de ne plus pouvoir écrire mes véritables sentiments. Je pourrai toujours donner mon avis sincère sur milles choses, mais je crois que je ne pourrai plus parler d'elle (depuis que je sais qu'elle me lit).
    Séchez vos larmes !!! Parce que ça veut peut-être dire que je n'ai plus rien à dire sur elle (plus rien de mauvais en tout cas), que je me suis enfin détaché d'elle. Elle reviendra peut-être de temps en temps faire une apparition anecdotique dans un article (comme dans les séries américaines !), mais je ne crois pas qu'elle reviendra hanter mes sombres heures. C'en sera une autre j'espère !

    Retour à la citation de haut de page: je ne raconte pas encore que des choses impersonnelles. Non, car l'article ve se finir en rubrique littéraire, pour changer.

    D'habitude je ne lis jamais les préfaces. J'ai l'impression qu'un connard vient me donner son avis sur le livre avant de le lire (en insistant bien-sûr sur les défauts de l'histoire, soit-disant pour faire ressortir les faiblesses de l'écrivain, mon cul oui !!!). Mais cette fois-ci je l'ai lue. Et j'ai bien fait !

    Et vous aussi, vous feriez bien de la lire cette préface, ainsi que les 540 pages qui suivent. Parce que ce livre est une merveilleuse atrocité\atroce merveillosité. Je ne peux pas en dire plus.

    Ce n'est pas vulgaire, c'est choquant.
    Ce n'est pas sale, c'est angoissant.
    Ce ne sont pas des enfants, ce sont des nymphettes.
    Ce n'est pas un pédophile, c'est un meurtrier.

    Lisez-le. Ceci est un ordre.

    PS: désolé d'avoir parlé de toi à la troisème personne.
    PS': moi non plus j'aime pas t'appeler "mon ex".


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